Ministere du Tourisme Haiti-Carnaval 2013 Cap-Haïtien, Se la pou w te la!
Illuminé par les phares des stands et le mixage des couleurs dont les gens arborent. Noyé dans les décibels mélodieux faisant l’écho de la passion des capois pour la musique. Ventilé par le frais nordé que la mer achemine jusqu’au cœur de la ville, le Boulevard du Cap-Haïtien s’est fait le foyer de tous les plaisirs d’Haïti du 10 au 12 février 2013.
L’administration politique actuelle décentralise définitivement la fête la plus populaire d’Haïti. Le Carnaval n’avait, jadis, de sens que pour Port-au-Prince ou à Port-au-Prince. Ce n’est plus le cas, à présent, les Cayes et le Cap ont montré que d’autres villes du pays n’en avaient pas encore dit leur dernier mot.
La cité christophienne s’est mise en effervescence des l’annonce du Carnaval jusqu’après le mardi-gras. Les visiteurs y sont arrivés en voitures, par avion ou par croisière. Ils se sont engoués à découvrir l’ancien royaume du Nord. La satisfaction des locaux s’est jointe à la curiosité effrénée des visiteurs. Les quartiers du carré urbain ont pétillé d’ambiances durant les jours précédant le carnaval. Les sites touristiques ont regorgé d’excursionnistes.
Le Carnaval n’a pas été le seul intérêt au Cap-Haïtien. Il n’était qu’un alibi pour explorer les vestiges du temps glorieux d’Haïti et faire la connaissance d’un autre style d’haïtiannité.
La Métropole du Nord a réussi son carnaval. Le reste du pays devait cette attention, ce coup de projecteur particulier, à cette ville historique qui a grandement joué et favorisé ce destin d’hommes et de femmes libres dont nous faisons l’objet aujourd’hui, car elle a été le berceau des grands mouvements de rébellion ayant conduit à l’indépendance d’Haïti. Vive le Cap, Vive Haïti !
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