Le Premier Ministre désigné Gary Conille aurait brièvement envisagé de se retirer
Il aurait énergiquement rejeté la demande de certains conseillers de la Présidence de signer une lettre de démission non datée avant d’entrer éventuellement en fonction
D’intenses rumeurs ont circulé samedi, via le téléphone et Internet, au sujet d’une brusque et surprenante détérioration des rapports entre le Premier Ministre désigné, Gary Conille, et le Cabinet particulier du Chef de l’Etat.
Selon des sources généralement bien informées contactées par Radio Kiskeya, M. Conille aurait menacé de faire retrait de sa candidature à la Primature s’il devait, comme on le lui aurait demandé, signer une lettre de démission non datée, devant faciliter à tout moment son renvoi au cas où la Présidence ne serait pas satisfaite de son rendement ou serait en désaccord avec lui concernant l’orientation du Gouvernement, s’il venait à en être le Chef.
M. Conille aurait opposé un refus catégorique de souscrire à une telle exigence. Sur le champ, il aurait signifié à ses interlocuteurs sa décision de ne plus postuler pour le poste de Chef de Gouvernement.
Les mêmes sources prétendent que l’affaire a mis immédiatement en branle différents chefs de missions diplomatiques accrédités à Port-au-Prince.
Dans la soirée de samedi, M. Conille se serait ravisé après avoir été rassuré par le Chef de l’Etat en personne. Michel Joseph Martelly lui aurait clairement fait savoir que la Présidence n’a jamais décidé qu’il signe un quelconque document comme condition de son accession au poste de Chef de Gouvernement.
Aucune source officielle n’avait jusque dimanche soir ni confirmé ni démenti les rumeurs qui ont intensément circulé la veille au sujet de ce prétendu différend entre le Cabinet particulier de la Présidence et le Premier Ministre désigné.
Outre la question de la lettre de démission, il est rapporté dans certains milieux que le Premier Ministre désigné aurait exprimé à la Présidence des préoccupations au sujet des nominations qui sont effectuées bien avant l’installation d’un nouveau Gouvernement.
Le Chef de l’Etat a nommé récemment 10 Délégués et 3 Directeurs Généraux en dehors du prescrit de l’article 142 de la Constitution qui lui fait obligation de procéder à de telles nominations par arrêté pris en Conseil des Ministres.
D’intenses rumeurs ont circulé samedi, via le téléphone et Internet, au sujet d’une brusque et surprenante détérioration des rapports entre le Premier Ministre désigné, Gary Conille, et le Cabinet particulier du Chef de l’Etat.
Selon des sources généralement bien informées contactées par Radio Kiskeya, M. Conille aurait menacé de faire retrait de sa candidature à la Primature s’il devait, comme on le lui aurait demandé, signer une lettre de démission non datée, devant faciliter à tout moment son renvoi au cas où la Présidence ne serait pas satisfaite de son rendement ou serait en désaccord avec lui concernant l’orientation du Gouvernement, s’il venait à en être le Chef.
M. Conille aurait opposé un refus catégorique de souscrire à une telle exigence. Sur le champ, il aurait signifié à ses interlocuteurs sa décision de ne plus postuler pour le poste de Chef de Gouvernement.
Les mêmes sources prétendent que l’affaire a mis immédiatement en branle différents chefs de missions diplomatiques accrédités à Port-au-Prince.
Dans la soirée de samedi, M. Conille se serait ravisé après avoir été rassuré par le Chef de l’Etat en personne. Michel Joseph Martelly lui aurait clairement fait savoir que la Présidence n’a jamais décidé qu’il signe un quelconque document comme condition de son accession au poste de Chef de Gouvernement.
Aucune source officielle n’avait jusque dimanche soir ni confirmé ni démenti les rumeurs qui ont intensément circulé la veille au sujet de ce prétendu différend entre le Cabinet particulier de la Présidence et le Premier Ministre désigné.
Outre la question de la lettre de démission, il est rapporté dans certains milieux que le Premier Ministre désigné aurait exprimé à la Présidence des préoccupations au sujet des nominations qui sont effectuées bien avant l’installation d’un nouveau Gouvernement.
Le Chef de l’Etat a nommé récemment 10 Délégués et 3 Directeurs Généraux en dehors du prescrit de l’article 142 de la Constitution qui lui fait obligation de procéder à de telles nominations par arrêté pris en Conseil des Ministres.
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