Lavalas critique le pouvoir en place
La commission de mobilisation de “Fanmi Lavalas” a, lors d'une conférence de presse mercredi, fait part de ses préoccupations par rapport aux différentes crises qui paralysent le pays depuis l’investiture du nouveau Président Michel Martelly à la tête du pays
« Les crises comme celle de l’amendement constitutionnel, le maintien d’un gouvernement démissionnaire, la difficulté de nommer un nouveau Premier ministre ont pour conséquences l’augmentation de l’insécurité, la cherté de la vie, les prises de décisions inconstitutionnelles, les arrestations illégales », a déploré le responsable de la commission, Ansyto Félix.
«La population est en proie au choléra, la saison cyclonique a déjà commencé, le président danse alors que le peuple chante sa misère », a ajouté M. Félix.
D’un autre côté, M. Félix a fait une analyse critique du dernier bilan présenté par le président de la République un mois après son investiture.
Le militant lavalas déplore le fait que M. Martelly joue sur la confusion entre réalisations et projets dans plusieurs points de son bilan.
Il dénonce aussi le fait que la majorité des projets réalisés dans les 15 points présentés par le chef de l’état sont financés non pas avec les fonds public mais par ses amis et se questionne sur l’intérêt de ces derniers.
Enfin, face aux décisions personnelles prises par M. Martelly sans le parlement tel le Fonds National pour l’Education, M. Félix entrevoit dans cette manière de faire le profil d’un pouvoir totalitaire qu’il baptise le « Martellisme ».
Wilner Jean Louis
« Les crises comme celle de l’amendement constitutionnel, le maintien d’un gouvernement démissionnaire, la difficulté de nommer un nouveau Premier ministre ont pour conséquences l’augmentation de l’insécurité, la cherté de la vie, les prises de décisions inconstitutionnelles, les arrestations illégales », a déploré le responsable de la commission, Ansyto Félix.
«La population est en proie au choléra, la saison cyclonique a déjà commencé, le président danse alors que le peuple chante sa misère », a ajouté M. Félix.
D’un autre côté, M. Félix a fait une analyse critique du dernier bilan présenté par le président de la République un mois après son investiture.
Le militant lavalas déplore le fait que M. Martelly joue sur la confusion entre réalisations et projets dans plusieurs points de son bilan.
Il dénonce aussi le fait que la majorité des projets réalisés dans les 15 points présentés par le chef de l’état sont financés non pas avec les fonds public mais par ses amis et se questionne sur l’intérêt de ces derniers.
Enfin, face aux décisions personnelles prises par M. Martelly sans le parlement tel le Fonds National pour l’Education, M. Félix entrevoit dans cette manière de faire le profil d’un pouvoir totalitaire qu’il baptise le « Martellisme ».
Wilner Jean Louis
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