Le chef de la Police renforce le dispositif sécuritaire à Jacmel

Le chef de la police, Godson Orelus, annonce la poursuite de l'enquête en vue de démanteler les réseaux criminels dans le département du sud-est. Le directeur général de la PNH s'était personnellement impliqué dans les efforts visant à rétablir un climat sécuritaire dans la métropole du sud-est.

Tout en se réjouissant de la libération de Joam Siam Etienne, un enfant de 3 ans, M. Orelus a insisté sur la nécessité de maintenir un dispositif sécuritaire efficace à Jacmel. Des unités spécialisées dont Swatt et Cimo avaient été déployées afin de renforcer l'unité départementale de maintien de l'Ordre (Udmo).

Il souligne que les autorités sécuritaires sont désormais préoccupées par le climat sécuritaire dans toutes les grandes villes. Des criminels traqués dans la capitale veulent trouver refuge dans villes de province afin de perpétrer leur forfait, déclare M. Orelus qui révèle des connexions entre des criminels de Jacmel et le gang de Brandt.


Le chef de la police salue la réaction des milliers de jacméliens qui étaient descendus dans les rues pour signifier leur refus à ces actes criminels. Tout en apportant son appui à ce mouvement il exhorte les citoyens à ne pas recourir à la violence.

De son coté, le délégué départemental, Pierre Michel Lafontant, affiche une certaine satisfaction après la libération de l'enfant qui a été enlevé samedi dernier. Il appelle les citoyens à cesser les manifestations afin de permettre aux agents de l'ordre de poursuivre dans la sérénité l'enquête pour capturer les criminels.

Une nouvelle manifestation avait été organisée jeudi matin par des citoyens qui dénonçaient le laxisme des forces de l'ordre et le rationnement drastique de l'électricité.

LLM / radio Métropole Haïti