Charles Henry Baker presse les autorités de faire la lumière sur des accusations de corruption
Le président du parti politique Respect, Charles Henry Baker, se dit inquiet en raison des nombreuses dérives des autorités haïtiennes. Il déplore l'absence du chef d'Etat qui donne l'occasion à d'autres dérives.
Entre autres, l'industriel condamne le refus des ministres de répondre à une convocation du Premier Ministre démissionnaire en vue de faire face à une crise sécuritaire.
Dans le même temps, Charles Henry Baker exige que lumière soit faire sur les accusations de la journaliste dominicaine Nuria Pierra. Selon M. Baker les institutions haïtiennes telles le Senat, la Chambre des députés et l'Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) doivent sur requête du chef d'Etat enquêter sur les allégations de corruption.
La journaliste dominicaine avait indiqué que le sénateur Bautista avait accordé plus de 2 millions de dollars au président Martelly durant la campagne électorale.
M. Baker, qui était également candidat à la présidence affirme qu'il n'a pas été contacté par le sénateur dominicain. J'aurais refusé de toute manière, explique M. Baker pour qui les accusations contre M. Martelly salissent également l'image du pays.
Interrogé sur le mouvement de protestation des policiers, M. Baker a soutenu que la réaction des agents de l'ordre est due à un manque de confiance dans l'appareil judiciaire.
Intervenant à l'émission Le Point de Télé Métropole, M. Baker a exprimé sa préoccupation en raison des rumeurs de corruption liées au processus de ratification du Premier Ministre désigné. Il souligne que les rumeurs de pots de vins salissent l'image du grand corps.
LLM / radio Métropole Haïti
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