"Je vais monter un dossier pour la mise en accusation du président Martelly en Janvier", dixit Levaillant Louis-Jeune
Levaillant Louis-Jeune
L'ancien président de la Chambre basse paraît imperturbable dans son plan: "Nous devons freiner les dérives totalitaires de Michel Martelly avant qu'il ne soit trop tard", a expliqué l'élu de Desdunes ajoutant que "la constitution lui donne les moyens légaux pour le faire et ainsi éviter que le pays ne soit obligé de retourner dans une période de GNB".
Le sénateur Steven Benoit également présent dans ce panel de Ranmase hier samedi sur Caraibe est revenu aux années-jeunesse de son ancien ami pour bien expliquer qu'on ne devait s'attendre à mieux du chanteur habitué à des foules acquises à sa personne et qui lui obéissent aveuglement quand il les demandede sauter, de battre les mains etc.
"J'avais clairement dit à Martelly que je ne saurais supporter sa candidature car, il serait incontrôlable s'il devenait président", a indiqué le sénateur Benoit ajoutant que Sweet Micky a toujours été un rebelle; donc un dictateur. Steven Benoit juge inacceptable que le président qui partait en voyage la matinée même de l'arrestation du député Bélizaire avait à ses cotés une bande de "sousou" (flatteurs) qui ont eu accès au salon diplomatique alors que cet espace de l’aéroport a été interdit à des parlementaires et au vice-président de l'Assemblée Nationale.
Le député de Léogane qui se présente comme un ami du chef de l'Etat reconnaît avoir été le premier à signer la Résolution exigeant la démission de plusieurs officiels dont deux (2) ministres. Me Danton Léger était hors lui-même pour dénoncer la forfaiture caractérisée par l'arrestation de son collègue de Delmas/Tabarre arguant que la dérive dictatoriale doit être stoppée net. Toutefois, Me Léger juge prématuré de parler de destitution du chef de l'Etat. "Une enquête doit déterminer son niveau d'implication dans tout cela et alors là, on agira".
L'ancien premier ministre, Yvon Neptune a obligé le président de la Chambre basse, Saurel Jacinthe à débarquer en toute hâte à l'émission pour s'expliquer sur le compromis (et même la compromission selon Neptune) qu'il a essayé de trouver avec les autorités pour accepter que le député Bélizaire soit conduit au parquet (dans la voiture du président du senat) et éviter la crise actuelle."On ne peut rentrer dans ces genres de tractations qui seraient une véritable gifle pour la constitution; l'immunité du parlementaire est clairement garantie par la loi", a dit Yvon Neptune qui confie, en réponse à une question sur ses relations avec l'actuel président, qu'il ne le connaît pas du tout, n'étant pas un mordu des soirées dansantes mais, de toute façon, Sweet Micky serait le dernier groupe que je danserais", a-t-il par ailleurs confié.
Saurel Jacinth donc, répondant au PM Neptune a avoué que l'idée de chercher un compromis avec l'Exécutif pour l'affaire Bélizaire n'était pas de lui mais, du président du sénat et qu'il est obligé d'assumer. M. Jacinthe a aussi fait la précision sur une révélation du sénateur Benoit à propos d'une rencontre du président Martelly avec plusieurs officiels dont Saurel Jacinthe lui-même (Martelly aurait dit qu'il a une liste de parlementaires dont les dossiers ne sont pas « clean » y compris le président de la chambre basse et qu'il s'attaquerait à eux en temps et lieu). "Je n'ai rien à me reprocher dans cette affaire et d'ailleurs j'en avais été blanchi par la justice".
Me Victor Benoit a lui expliqué sa présence à l'émission par les graves menaces qui pèsent sur notre démocratie balbutiante. "J'avais observé un silence depuis quelque temps mais la perspective d'un retour aux années noires de la dictature m'oblige à venir demander au président Martelly de se ressaisir", a dit le professeur Benoit qui qualifie d'arbitraire et illégale l'arrestation d'un parlementaire en fonction. Très acide comme à son habitude, Me Camille Leblanc croit que Me Ben perd son temps s'il s'imagine que Martelly peut ou va se ressaisir.
"Regardez la liste des impairs et des accrocs à la commission et à la loi qu'il a commis, ses écarts de langage pour seulement cinq mois de pouvoir, vous comprendrez que nous devons plutôt nous attendre au pire", a dit l'ancien ministre de la justice du président Préval (1er mandat). Fredly Joseph de Repons Peyizan (député de PV), député Patrick Joseph qui avait déjà eu maille à partir avec le président et son entourage (Roro Nelson) et la "vedette" du moment, Arnel Bélizaire ont tour à tour dénoncé l'acte inqualifiable du commissaire du gouvernement. Celui-ci a tenté en vain de rentrer à l'émission. "Si Félix Léger arrive au studio, je m'en je m'en irais moi-même", avait d'ailleurs prévenu Levaillant Louis-Jeune.
L'ancien président de la Chambre basse paraît imperturbable dans son plan: "Nous devons freiner les dérives totalitaires de Michel Martelly avant qu'il ne soit trop tard", a expliqué l'élu de Desdunes ajoutant que "la constitution lui donne les moyens légaux pour le faire et ainsi éviter que le pays ne soit obligé de retourner dans une période de GNB".
Le sénateur Steven Benoit également présent dans ce panel de Ranmase hier samedi sur Caraibe est revenu aux années-jeunesse de son ancien ami pour bien expliquer qu'on ne devait s'attendre à mieux du chanteur habitué à des foules acquises à sa personne et qui lui obéissent aveuglement quand il les demandede sauter, de battre les mains etc.
"J'avais clairement dit à Martelly que je ne saurais supporter sa candidature car, il serait incontrôlable s'il devenait président", a indiqué le sénateur Benoit ajoutant que Sweet Micky a toujours été un rebelle; donc un dictateur. Steven Benoit juge inacceptable que le président qui partait en voyage la matinée même de l'arrestation du député Bélizaire avait à ses cotés une bande de "sousou" (flatteurs) qui ont eu accès au salon diplomatique alors que cet espace de l’aéroport a été interdit à des parlementaires et au vice-président de l'Assemblée Nationale.
Le député de Léogane qui se présente comme un ami du chef de l'Etat reconnaît avoir été le premier à signer la Résolution exigeant la démission de plusieurs officiels dont deux (2) ministres. Me Danton Léger était hors lui-même pour dénoncer la forfaiture caractérisée par l'arrestation de son collègue de Delmas/Tabarre arguant que la dérive dictatoriale doit être stoppée net. Toutefois, Me Léger juge prématuré de parler de destitution du chef de l'Etat. "Une enquête doit déterminer son niveau d'implication dans tout cela et alors là, on agira".
L'ancien premier ministre, Yvon Neptune a obligé le président de la Chambre basse, Saurel Jacinthe à débarquer en toute hâte à l'émission pour s'expliquer sur le compromis (et même la compromission selon Neptune) qu'il a essayé de trouver avec les autorités pour accepter que le député Bélizaire soit conduit au parquet (dans la voiture du président du senat) et éviter la crise actuelle."On ne peut rentrer dans ces genres de tractations qui seraient une véritable gifle pour la constitution; l'immunité du parlementaire est clairement garantie par la loi", a dit Yvon Neptune qui confie, en réponse à une question sur ses relations avec l'actuel président, qu'il ne le connaît pas du tout, n'étant pas un mordu des soirées dansantes mais, de toute façon, Sweet Micky serait le dernier groupe que je danserais", a-t-il par ailleurs confié.
Saurel Jacinth donc, répondant au PM Neptune a avoué que l'idée de chercher un compromis avec l'Exécutif pour l'affaire Bélizaire n'était pas de lui mais, du président du sénat et qu'il est obligé d'assumer. M. Jacinthe a aussi fait la précision sur une révélation du sénateur Benoit à propos d'une rencontre du président Martelly avec plusieurs officiels dont Saurel Jacinthe lui-même (Martelly aurait dit qu'il a une liste de parlementaires dont les dossiers ne sont pas « clean » y compris le président de la chambre basse et qu'il s'attaquerait à eux en temps et lieu). "Je n'ai rien à me reprocher dans cette affaire et d'ailleurs j'en avais été blanchi par la justice".
Me Victor Benoit a lui expliqué sa présence à l'émission par les graves menaces qui pèsent sur notre démocratie balbutiante. "J'avais observé un silence depuis quelque temps mais la perspective d'un retour aux années noires de la dictature m'oblige à venir demander au président Martelly de se ressaisir", a dit le professeur Benoit qui qualifie d'arbitraire et illégale l'arrestation d'un parlementaire en fonction. Très acide comme à son habitude, Me Camille Leblanc croit que Me Ben perd son temps s'il s'imagine que Martelly peut ou va se ressaisir.
"Regardez la liste des impairs et des accrocs à la commission et à la loi qu'il a commis, ses écarts de langage pour seulement cinq mois de pouvoir, vous comprendrez que nous devons plutôt nous attendre au pire", a dit l'ancien ministre de la justice du président Préval (1er mandat). Fredly Joseph de Repons Peyizan (député de PV), député Patrick Joseph qui avait déjà eu maille à partir avec le président et son entourage (Roro Nelson) et la "vedette" du moment, Arnel Bélizaire ont tour à tour dénoncé l'acte inqualifiable du commissaire du gouvernement. Celui-ci a tenté en vain de rentrer à l'émission. "Si Félix Léger arrive au studio, je m'en je m'en irais moi-même", avait d'ailleurs prévenu Levaillant Louis-Jeune.
Comments
Post a Comment