Gaillot Dorsinvil et consorts encore recherchés
« L’interdiction de départ contre les membres du Conseil électoral provisoire (CEP), dont le président Gaillot Dorsinvil, a été levée et le mandat d’amener annulé par le juge des référés », ont indiqué les avocats Reynold Georges et Osner Févry. Défendant respectivement les conseillers Gaillot Dorsinvil et Ribel Pierre, les deux avocats disent détenir un jugement qui rend les conseillers libres de leurs mouvements. Et pour preuve, le président du CEP est de retour à son bureau depuis tantôt deux semaines, après plusieurs mois d’absence.
« Une décision de justice a été rendue en faveur des conseillers contre lesquels on avait émis le mandat. Elle a été exécutée. Les mandats ont été annulés. Une ordonnance que Me Félix Léger, commissaire du gouvernement, entend respecter », a expliqué Me Reynold Georges, joint au téléphone.
Interrogé sur cette affaire, le commissaire du gouvernement, Me Félix Léger, n’a pas voulu réagir publiquement. Il a seulement rappelé aux journalistes que « tout mandat d’amener émis contre une personne autorise le parquet à accélérer les suites judiciaires en vue de procéder à son arrestation. Le parquet est impatient. On doit en finir avec l’impunité dans le pays ».
Comme s’en est plaint Me Reynold George, le samedi 21 octobre dernier, des policiers ont perquisitionné la maison du président du CEP. Son avocat dénonce l’illégalité de cette intervention et soutient que « même le commissaire du gouvernement n’en était informé. Me Georges dit en avoir personnellement parlé au chef du parquet qui a nié toute implication dans cette intervention policière.
Malgré le jugement du tribunal des référés annulant les mandats d’amener émis à l’encontre des conseillers, des tentatives ont été faites, jusqu’à récemment, en vue de les arrêter. Le conseiller Ribel Pierre s’est dit offusquer suite à la perquisition de sa résidence, en son absence, au début de la semaine écoulée. Tout comme ses deux autres collègues, Me Ribel Pierre se dit victime de « persécution ».
Pourtant Gaillot Dorsinvil n’est plus introuvable. Il est à son bureau. Une réceptionniste rencontrée à l’entrée du CEP, le mercredi 26 octobre 2011, nous l’a subtilement confirmé. A la question de savoir si l’on pouvait rencontrer le président du Conseil, elle eut à répondre sèchement que : « Monsieur Dorsinvil n’est pas encore arrivé ».
Entre temps, Me Osner Févry met en garde contre toute atteinte à la liberté de son client. Car, estime-t-il, rien ne peut aller à l’encontre de la décision de justice qui a déjà été rendue. « Tout ce qui est fait à l’encontre de cette décision ne relève pas du droit, de la loi ou de la justice, mais relève de l’arbitraire et toutes autres formes de dérives politiques », a martelé l’avocat.
S’il fallait s’accrocher uniquement à la constitution, on dirait qu’il reste seulement quinze jours pour la tenue des élections pour les municipalités et un tiers du Sénat. Pierre Louis Opont, directeur général du Conseil électoral provisoire (CEP), joue la carte de la franchise. « Les élections ne sont pas possibles pour la fin de cette année compte tenu de la durée du processus de préparation. Les conditions techniques et politiques ne sont pas réunies » explique-t-il.
Le directeur général du CEP énumère d’autres obstacles jonchant jusqu’ici le chemin des urnes : pas de budget disponible, aucun arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices n’a été publié. A en croire M. Opont, il est fort difficile de mettre en branle la machine électorale en moins de quatre mois.
« Une décision de justice a été rendue en faveur des conseillers contre lesquels on avait émis le mandat. Elle a été exécutée. Les mandats ont été annulés. Une ordonnance que Me Félix Léger, commissaire du gouvernement, entend respecter », a expliqué Me Reynold Georges, joint au téléphone.
Interrogé sur cette affaire, le commissaire du gouvernement, Me Félix Léger, n’a pas voulu réagir publiquement. Il a seulement rappelé aux journalistes que « tout mandat d’amener émis contre une personne autorise le parquet à accélérer les suites judiciaires en vue de procéder à son arrestation. Le parquet est impatient. On doit en finir avec l’impunité dans le pays ».
Comme s’en est plaint Me Reynold George, le samedi 21 octobre dernier, des policiers ont perquisitionné la maison du président du CEP. Son avocat dénonce l’illégalité de cette intervention et soutient que « même le commissaire du gouvernement n’en était informé. Me Georges dit en avoir personnellement parlé au chef du parquet qui a nié toute implication dans cette intervention policière.
Malgré le jugement du tribunal des référés annulant les mandats d’amener émis à l’encontre des conseillers, des tentatives ont été faites, jusqu’à récemment, en vue de les arrêter. Le conseiller Ribel Pierre s’est dit offusquer suite à la perquisition de sa résidence, en son absence, au début de la semaine écoulée. Tout comme ses deux autres collègues, Me Ribel Pierre se dit victime de « persécution ».
Pourtant Gaillot Dorsinvil n’est plus introuvable. Il est à son bureau. Une réceptionniste rencontrée à l’entrée du CEP, le mercredi 26 octobre 2011, nous l’a subtilement confirmé. A la question de savoir si l’on pouvait rencontrer le président du Conseil, elle eut à répondre sèchement que : « Monsieur Dorsinvil n’est pas encore arrivé ».
Entre temps, Me Osner Févry met en garde contre toute atteinte à la liberté de son client. Car, estime-t-il, rien ne peut aller à l’encontre de la décision de justice qui a déjà été rendue. « Tout ce qui est fait à l’encontre de cette décision ne relève pas du droit, de la loi ou de la justice, mais relève de l’arbitraire et toutes autres formes de dérives politiques », a martelé l’avocat.
S’il fallait s’accrocher uniquement à la constitution, on dirait qu’il reste seulement quinze jours pour la tenue des élections pour les municipalités et un tiers du Sénat. Pierre Louis Opont, directeur général du Conseil électoral provisoire (CEP), joue la carte de la franchise. « Les élections ne sont pas possibles pour la fin de cette année compte tenu de la durée du processus de préparation. Les conditions techniques et politiques ne sont pas réunies » explique-t-il.
Le directeur général du CEP énumère d’autres obstacles jonchant jusqu’ici le chemin des urnes : pas de budget disponible, aucun arrêté présidentiel convoquant le peuple en ses comices n’a été publié. A en croire M. Opont, il est fort difficile de mettre en branle la machine électorale en moins de quatre mois.
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